Conduite de l’élevage laitier Une traite sinon rien
Quoi de plus normal, l’été venu, que de vouloir prendre quelques jours de repos bien mérité ? Si cette recherche d’une meilleure qualité de vie est tout à fait légitime, sa mise en application peut s’avérer compliquée dans certains cas. Cet article vient rappeler une des techniques aujourd’hui validée par les instituts qui se sont penchés sur la question ces dernières années : la mono-traite.
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La traite représente la moitié de l’astreinte totale d’une exploitation laitière. Or, il est tout à fait possible sur une période allant de 15 jours à 2 mois de passer sur un système mono-traite sans pénaliser outre mesure les résultats du troupeau comme ont pu le démontrer l’Inra et la station expérimentale de Trévarez.
Ce passage est parfaitement envisageable sur la période printemps-été dans la mesure où ce déclenchement intervient sur des animaux au pâturage et pour lesquels les vêlages ont été relativement groupés au cours de l’été/automne précédent. Les vaches sont souvent dans ce cas en fin de lactation sur la période de la mono-traite et l’ajustement se fait relativement bien. Certes, il convient de prendre en compte un certain nombre de précautions (lire «Pour passer à une traite par jour le troupeau doit être sain»), mais les résultats sont au-rendez-vous (lire «Mono-traite : des pertes acceptables au regard des avantages amenés»).
Par contre, il semble que les vaches soumises à la mono-traite et qui se trouvent en début de lactation restent marquées même après être repassées à deux traites quotidiennes. Reste que le déclenchement de la mono-traite dépendra de la durée visée ; il est par ailleurs préférable de faire coïncider ce passage avec des conditions climatiques favorables pour que les animaux restent dehors jour et nuit. En général, l’éleveur revient sur deux traites par jour en début du vêlage.
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